Hemrick Verwaerde, kinésithérapeute du sport et ostéopathe avec plus de 12 ans d’expérience, est passionné par l’aide apportée à ses patients pour comprendre et optimiser le fonctionnement de leur corps. Spécialisé en thérapie manuelle, course à pied, Crossfit et tendinopathies, Hemrick a été invité sur BFMTV et partage ses connaissances avec plus de 500k abonnés sur les réseaux sociaux. Auteur du best-seller « Et si on se (re)mettait au sport ? », il propose également des programmes comme “Genoux sans douleurs” et offre des conseils pratiques à travers ses articles, podcasts et vidéos pour aider des milliers de personnes à adopter un mode de vie sain et actif.

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Soulager le syndrome de l’essuie glace chez les coureurs.

Jan 13, 2025 | 0 commentaires

Sommaire +

Introduction : La douleur au genou t’empêche-t-elle de courir ?

Tu es un coureur passionné, tu enchaînes les kilomètres, et soudain, une douleur lancinante se fait sentir sur la face externe de ton genou, surtout après plusieurs kilomètres de course. Tu te dis probablement : « Encore une blessure qui va m’arrêter… » C’est exactement ce qu’on appelle le syndrome de l’essuie-glace. C’est une pathologie assez fréquente chez les coureurs, mais pas de panique : avec un peu de compréhension et les bonnes pratiques, tu peux non seulement soulager cette douleur, mais aussi la prévenir pour que cela ne devienne pas un frein à ta progression.

Si tu veux comprendre d’où vient cette douleur et surtout comment t’en débarrasser pour courir à nouveau sans souci, continue de lire. On va décomposer ce syndrome ensemble et voir comment tu peux le traiter et surtout l’éviter pour profiter de tes sorties en toute sérénité.


Qu’est-ce que le Syndrome de l’Essuie-Glace ? Une Douleur qui T’arrête en Pleine Course

La Bandelette Ilio-Tibiale : Un Tissu Essentiel pour Tes Genoux

Le syndrome de l’essuie-glace est causé par une irritation ou une inflammation de la bandelette ilio-tibiale (TFL), un tissu fibreux qui court sur la face externe de ta cuisse, reliant la hanche au tibia. Cette bandelette agit comme un stabilisateur pour ton genou pendant la course. Elle ne se contracte pas volontairement comme un muscle, mais elle joue un rôle crucial en maintenant ton genou stable à chaque pas.

Si cette bandelette est trop sollicitée, elle peut se frotter et se comprimer, entraînant ainsi une douleur aiguë à la course. Enfin c’est ce que l’on pensait : un processus inflammatoire de la bandelette rendant le genou douloureux.

Ancienne Théorie vs Théorie Actuelle : Pourquoi ça Fait Mal Quand tu Cours

Auparavant, on pensait que le syndrome était causé par le frottement de la bandelette contre le condyle externe du fémur à chaque mouvement du genou. Ce frottement, répété à chaque foulée, était souvent comparé à celui d’un essuie-glace qui frotte sur une vitre.

Cependant, les recherches récentes montrent que ce n’est pas un simple frottement, mais plutôt une compression de la bandelette contre le côté du genou. Cette pression peut provoquer une inflammation de la bourse séreuse, un petit sac de liquide qui protège ton articulation. C’est cette irritation qui est en réalité responsable de la douleur. C’est important : c’est donc un coussinet graisseux qui te fait mal, pas un muscle, un tendon ou un ligament.

Pourquoi cette Douleur Apparait-elle Quand Tu Cours ?

Tu te demandes sûrement pourquoi cette douleur surgit soudainement, surtout si tu ne t’es pas blessé directement. Et bien, voici les raisons principales qui expliquent pourquoi le syndrome de l’essuie-glace touche souvent les coureurs :

1. L’augmentation Trop Rapide de l’Entraînement

C’est l’un des déclencheurs les plus fréquents chez les coureurs : augmenter trop vite l’intensité ou le volume de tes entraînements. Si tu as décidé de courir plus longtemps ou plus vite sans augmenter progressivement, tu mets une pression excessive sur tes articulations et tes tendons, y compris sur ta bandelette ilio-tibiale. Une surcharge soudaineentraîne un stress qui peut causer une inflammation ou des douleurs.

2. Mauvais Alignement de Tes Membres Inférieurs

Cette théorie n’est pas validée par tous les spécialistes du sujet. En effet la biomécanique de ta foulée semble avoir un impact. Plus ton genou va rentrer à l’intérieur lors de la course (genou valgum) plus cela va augmenter les contraintes sur ton TFL et sur ta bourse. Il semblerait donc que la position de ton pied, de ton genou (ton tibia et ton fémur) mais aussi de ta hanche puisse avoir un impact. Et le tout est sous la dépendance de la force de tes muscles fessiers ou encore du tonus de ton pied et de ta voute plantaire. Garde cela en tête car c’est un axe de traitement important !

3. Manque de Souplesse et Facteurs Externes

Le manque de souplesse dans les jambes, notamment dans les ischio-jambiers et les muscles des hanches, peut aussi être un facteur aggravant. Si tes muscles ne sont pas assez flexibles, cela augmente la pression sur la bandelette. De plus, un changement de chaussures ou de terrain de course peut modifier ton alignement, entraînant une sollicitation excessive de la bandelette.

Une fois encore il n’y a pas de consensus claire et l’élément numéro 1 semble quand même d’être progressif d’en l’augmentation de ton volume d’entrainement !


Comment Reconnaître le Syndrome de l’Essuie-Glace ? Les Symptômes Classiques chez les Coureurs

Il est important de reconnaître rapidement les symptômes pour éviter qu’ils ne s’aggravent. Voici ce que tu devrais surveiller :

La Douleur Localisée sur le Côté du Genou

Le syndrome de l’essuie-glace se manifeste principalement par une douleur aiguë et localisée sur la face externe du genou. Cette douleur survient souvent après un certain temps de course, surtout lorsque tu as parcouru plusieurs kilomètres ou que tu as effectué des montées ou des descentes. Elle peut commencer par une gêne légère et évoluer en douleur plus intense à mesure que tu cours.

Douleur à la Flexion du Genou

Une autre caractéristique typique du syndrome de l’essuie-glace, c’est que la douleur se manifeste souvent lors de la flexion du genou, particulièrement autour de 30-40° de flexion, comme pendant ta phase d’impact lorsque ton pied touche le sol. Si tu te penches ou fais un squat, la douleur peut être plus marquée. Cependant cette flexion doit en général être répétée plusieurs fois pour redeclencher les douleurs du patient. Sinon c’est que le processus inflammatoire est très présent et important sur toute la zone articulaire.

Soulagement au Repos, Mais Retour à la Reprise de l’Activité

Le symptôme le plus marquant, c’est que la douleur disparaît au repos et revient dès que tu te remets à courir. Si tu remarques ce cycle, il est probable que tu souffres du syndrome de l’essuie-glace.

Le Diagnostic : Comment Confirmer le Syndrome de l’Essuie-Glace ?

Pour être sûr que tu es atteint du syndrome de l’essuie-glace, un professionnel de santé (kinésithérapeute) réalisera un diagnostic précis en se basant sur plusieurs éléments :

  1. Tests Cliniques Spécifiques :
    • Test de Renne : La douleur apparaît quand ton genou est fléchi à 30° tout en étant sur une jambe.
    • Test de Noble : La palpation du condyle externe du fémur déclenche la douleur pendant la flexion et l’extension du genou.
    • Test d’Ober : Ce test mesure l’amplitude des mouvements de la bandelette.
  2. Imagerie : L’échographie peut être utilisée pour visualiser les éventuelles inflammations. L’IRM n’est généralement pas nécessaire, sauf en cas de suspicion d’autres pathologies.

Traitement et Prise en Charge : Comment Soulager la Douleur pour Reprendre la Course ?

1. Repos et Gestion de la Douleur

Le repos est la première étape pour traiter cette douleur. Tu dois éviter toutes les activités qui exacerbent la douleur. Même si tu peux courir normalement à certains moments, il est essentiel de laisser ton genou se reposer complètement pour permettre une guérison efficace. Utilise également des compresse froides pour réduire l’inflammation, mais n’en abuse pas, car cela peut ralentir la cicatrisation si appliqué de manière excessive. Par contre si tu es capables de courir 5km sans aucune douleur continue de rester actif un maximum. Il faut trouver l’équilibre entre “je reste actif un maximum” MAIS “je ne redeclenche pas ma douleur”

2. Rééducation et Renforcement Musculaire

Des que la douleur apparait, il est essentiel de travailler sur un renforcement musculaire ciblé pour éviter toute récidive. Les muscles à renforcer en priorité sont les fessiers, les ischio-jambiers et les muscles du pied. Ces exercices permettront de stabiliser ton genou, de corriger ton alignement et de réduire la pression sur la bandelette ilio-tibiale. Une fois encore un kinésithérapeute t’aidera à trouver les bons exercices pour t’accompagner.

3. Semelles Orthopédiques et Ostéopathie

Si tu as des problèmes d’appui ou d’alignement, des semelles orthopédiques peuvent être un excellent complément à la rééducation. Après un bilan podologique, un podologue pourra t’aider à corriger ta posture et à réduire les risques. En parallèle, consulter un ostéopathe pour vérifier ton fonctionnement aider sur la douleur peut faire une grande différence.

4. Anti inflammatoire et infiltration.

Dans certains cas les infiltrations peuvent aider en rééducation. C’est une injection d’anti-inflammatoire directement dans la zone douloureuse. Par expérience je les trouve nécessaire Chez les patients dont la bandelette est très douloureuse, très sensible et réagit fortement dès la reprise de la course à pied. En général ce sont des patients qui ont tardé pour commencer leur rééducation et ont laissé l’inflammation s’installé pendants plusieurs semaines voir plusieurs mois.

Mais en général l’infiltration peut être éviter avec de la kiné, du renforcement musculaire, de la mobilité et une reprise progressive de la course à pied(comme pour de nombreuses douleurs ou lésions : arthrose, fracture, tendinite etc).

Prévention : Comment Eviter la Récurrence du Syndrome de l’Essuie-Glace ?

1. Progression Graduelle et Échauffement

Pour éviter que la douleur ne revienne, il est essentiel d’augmenter progressivement l’intensité de tes entraînements. Ne cherche pas à doubler ta distance en une semaine, cela risquerait de provoquer une surcharge sur ton corps et des inflammations. Assure-toi également de bien t’échauffer avant chaque sortie pour préparer tes muscles à l’effort.

2. Renforcement Musculaire et Amélioration de la Technique

Le renforcement musculaire doit être une partie intégrante de ta routine. Renforcer tes fessiers et muscles des jambescontribuera non seulement à éviter cette douleur, mais aussi à améliorer ta technique de course. Une meilleure technique réduira la sollicitation excessive sur la bandelette ilio-tibiale.


Conclusion : Ne Laisse Pas le Syndrome de l’Essuie-Glace Stopper Ta Passion de Courir

Le syndrome de l’essuie-glace est fréquent chez les coureurs, mais ce n’est pas une fatalité. Si tu as identifié les symptômes, il est important de réagir rapidement et de suivre un traitement adapté pour soulager la douleur et éviter qu’elle ne revienne. Prends soin de ta technique de course, de ton équipement et de ta récupération, et tu pourras reprendre le chemin de tes entraînements sereinement.

Si tu as reconnu certains des symptômes ou que tu as des questions supplémentaires, n’hésite pas à consulter un professionnel. Plus tôt tu t’occupes de cette douleur, mieux tu pourras continuer à courir sans entrave.

Ne laisse pas un simple syndrome stopper tes rêves de course. À toi de jouer !

FAQ sur le Syndrome de l’Essuie-Glace

Qu’est-ce que le syndrome de l’essuie-glace et comment se manifeste-t-il ?

Le syndrome de l’essuie-glace, également connu sous le nom de syndrome de la bandelette ilio-tibiale (TFL), est une pathologie du genou caractérisée par une douleur sur la face externe du genou. Il résulte d’une irritation de la bandelette ilio-tibiale, une bande fibreuse qui s’étend de la hanche au tibia. La douleur apparaît généralement lors d’activités physiques répétitives comme la course à pied, le cyclisme, ou la marche prolongée, et plus précisément lors de mouvements de flexion et d’extension du genou. On pensait autrefois que cette douleur était due à un frottement de la bandelette contre le fémur, mais les études récentes indiquent que la douleur provient plutôt d’une compression de la bandelette contre le côté du genou, souvent associée à une irritation d’une bourse séreuse, un coussinet graisseux qui se trouve dans la région.

Quels sont les symptômes typiques de ce syndrome ?

Les symptômes caractéristiques du syndrome de l’essuie-glace incluent une douleur localisée sur la face externe du genou, souvent décrite comme une brûlure ou un blocage. Cette douleur survient généralement après une certaine durée d’activité physique et s’intensifie avec la poursuite de l’effort. Elle a tendance à disparaître au repos, mais revient rapidement lors de la reprise de l’activité. La douleur peut être pointue, et certains patients peuvent également ressentir une raideur musculaire, voire une irradiation de la douleur vers la hanche. Dans certains cas, on peut observer un kyste ou une bursite (inflammation d’une bourse séreuse).

Quelles sont les causes principales du syndrome de l’essuie-glace ?

Les causes du syndrome de l’essuie-glace sont souvent multifactorielles. Elles incluent une augmentation trop rapide de l’entraînement (intensité, volume, dénivelé), des changements soudains de matériel (chaussures, vélo), une foulée inadaptée, un mauvais alignement hanche-genou-pied, un déséquilibre musculaire, ou un manque de souplesse des membres inférieurs. Une faiblesse des muscles rotateurs de la hanche peut également contribuer en créant une rotation interne de la jambe, augmentant la pression sur la bandelette. De plus, des anomalies génétiques comme le genu varum (jambes arquées) peuvent être des facteurs favorisants. Il est donc crucial d’identifier les changements ou déséquilibres ayant potentiellement contribué à l’apparition des symptômes.

Comment le diagnostic du syndrome de l’essuie-glace est-il établi ?

Le diagnostic du syndrome de l’essuie-glace repose principalement sur un examen clinique et un interrogatoire du patient. Le médecin s’intéressera au type d’activité pratiquée, au délai d’apparition de la douleur, et à sa localisation précise. L’examen physique inclut une palpation de la zone douloureuse, où la douleur est souvent localisée au-dessus de l’interligne fémoro-tibial. Des tests dynamiques comme le test de Renne (flexion du genou à 30° en appui sur une jambe), le test de Noble (pression sur le côté externe du genou pendant la flexion), et le test d’Ober (analyse de la souplesse de la bandelette) peuvent confirmer le diagnostic. Une échographie peut être réalisée pour visualiser l’inflammation de la bandelette et exclure d’autres pathologies mais n’est pas forcément nécessaire pour diagnostiquer le problème.

Quels sont les traitements et approches recommandés pour soulager et guérir le syndrome de l’essuie-glace ?

Le traitement du syndrome de l’essuie-glace se déroule en plusieurs étapes.

La première étape consiste à diminuer l’inflammation et la douleur par le repos sportif :

arrêt ou diminution de l’activité, éventuellement du glaçage local. La gestion de la douleur peut également inclure l’utilisation d’ondes de choc, non pas pour « détendre » la bandelette, mais pour soulager la douleur associée. Il est important de ne pas forcer sur la douleur.

Ensuite, il faut identifier et traiter la cause sous-jacente :

Correction des déséquilibres musculaires, amélioration de la posture, adaptation de l’entraînement (volume, intensité, changements trop rapides), et prise en charge de tout problème de hanche ou de pied. Le renforcement musculaire, ciblant notamment les fessiers, les ischio-jambiers et les rotateurs de hanche, est essentiel pour une bonne stabilisation du membre inférieur.

La rééducation :

Elle inclut également un travail sur la mobilité et des exercices de proprioception. Dans certains cas, des semelles orthopédiques peuvent être prescrites pour corriger les problèmes d’appui plantaire. L’ostéopathie peut aussi être intéressante pour rééquilibrer la posture globale.

Le repos sportif est-il suffisant pour guérir ce syndrome?

Le repos sportif est une étape essentielle dans le traitement du syndrome de l’essuie-glace, car il permet de diminuer l’inflammation et la douleur dans la phase aigüe. Cependant, il est rarement suffisant à lui seul pour résoudre le problème de façon durable. Si l’on reprend l’activité physique sans corriger les facteurs qui ont mené à la blessure, le risque de récidive est très élevé. Il est donc crucial d’intégrer le repos dans une approche thérapeutique plus globale qui inclut le renforcement musculaire, la correction des déséquilibres, la rééducation et des exercices spécifiques pour corriger les anomalies de posture et éviter la réapparition des symptômes.

L’étirement de la bandelette ilio-tibiale est-il efficace ?

Il est important de noter que, contrairement à une idée reçue, l’étirement direct de la bandelette ilio-tibiale n’est généralement pas efficace et peut même aggraver la situation. Cette bande est très résistante et ne se prête pas facilement à l’étirement manuel. Les techniques qui ciblent la détente du TFL directement, comme les massages ou les ondes de choc, ne sont pas efficaces. Il faut plutôt se concentrer sur des étirements doux pour améliorer la mobilité de la hanche et de la jambe, et sur des exercices de renforcement pour stabiliser le genou et la hanche, en particulier les fessiers, les ischio-jambiers et les rotateurs de la hanche.

Peut-on continuer de faire du sport avec un syndrome de l’essuie-glace ?

Il est possible de continuer à faire du sport, mais sous certaines conditions. Il est crucial de ne pas faire d’activités qui déclenchent la douleur. L’idée est de rester en deçà du seuil d’apparition des symptômes. Par exemple, si la douleur apparaît après 15 minutes de course à pied, vous pouvez continuer à courir, mais pendant 10-12 minutes maximum. L’objectif est de maintenir une activité physique tout en évitant les mouvements qui aggravent la situation. Il est également recommandé de travailler sur le renforcement musculaire en parallèle pour corriger les déséquilibres et limiter la pression sur la bandelette ilio-tibiale.

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Hemrick Verwaerde, kinésithérapeute du sport et ostéopathe avec plus de 12 ans d’expérience, est passionné par l’aide apportée à ses patients pour comprendre et optimiser le fonctionnement de leur corps. Spécialisé en thérapie manuelle, course à pied, Crossfit et tendinopathies, Hemrick a été invité sur BFMTV et partage ses connaissances avec plus de 500k abonnés sur les réseaux sociaux. Auteur du best-seller « Et si on se (re)mettait au sport ? », il propose également des programmes comme “Genoux sans douleurs” et offre des conseils pratiques à travers ses articles, podcasts et vidéos pour aider des milliers de personnes à adopter un mode de vie sain et actif.

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Chaque article est rédigé par Hemrick Verwaerde, kinésithérapeute du sport et ostéopathe, formé à la thérapie manuelle, tissulaire, ostéopathie, et spécialisé en course à pied, CrossFit, tendinopathies et mobilité.

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Relecture littéraire par Marie, correctrice professionnelle, pour garantir la clarté, la fluidité et la qualité rédactionnelle.

Validation technique par des kinésithérapeutes experts du sport, reconnus pour leur expérience terrain et leur participation à des événements de haut niveau.

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Cet article reflète l’état des connaissances à la date de sa publication. Il ne remplace en aucun cas un avis médical personnalisé. En cas de doute, consultez un professionnel de santé.

Contributeurs à la validation :

Pierre Poulain – Kinésithérapeute du sport & formateur chez Kinesport France

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Thibault Vignais – Kiné du sport, ostéopathe, fondateur de KOSS SPORT

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Hemrick Verwaerde – Kiné du sport, ostéopathe, auteur, conférencier, créateur de contenu santé

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